A l'ombre des samplers en fleurs

Hello :-)

Posted for the stitchers who are stitching this magnificent sampler right now.

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:-)

Sitched on a linen fabric Lakeside 40 ct Sand Dune with DMC Threads

In stitches,

:-)

Ma petite Anne Marston est terminée.

💛

Je vous le dis tout de go mes ami.e.s, et pourtant ou plus sûrement et parce que je suis une personne profondément pacifique, je suis absolument et définitivement certaine que nous ne nous sortirons de ce merdier qu'est devenu le monde, que par la violence, du blocage massif des lieux capitalistes stratégiques à l'élimination de quelques marionnettes des pouvoirs en place pour faire trembler ceux qui croient que le trône sur lequel reposent leurs céans dorés est définitivement acquis.

Aux manifs je ne crois pas, je ne crois plus.

Ce ne sont que des placebo qui permettent au pouvoir de jeter des cacahuètes aux gueux de ce monde pour mieux les assomer, les piller et ponctionner à nouveau au moyen d'autres rapts quelques mois voire à peine quelques semaines plus tard.

Je ne crois plus aux défilés à la bisounours dans un monde gangréné par un tel avancement de la sauvagerie capitaliste et de sa marche infernale qui tue chaque jour nos frères de Terre par milliers.

La perversion de ce siècle au sens non moralineux mais humain du terme, consiste à enfanter chimères sur chimères, au nom d'une Innocence infantile imaginaire menant tout droit à l'aliénation et à la docilisation générale bien réelle quant à elle.

Mais la plus grande des perversions à mes yeux, consiste itou à stationner béatifiquement dans le sens d'horrifiquement, dans le jeu d'oppositions éternelles stériles parce que figées. Et ces oppositions sont elles-mêmes infantiles car elles ne véhiculent dans les faits que des archétypes et des paysages mentaux comme sociétaux maintes fois visités. Elles ne sont que des "revisitations" de phénomènes mondains archi connus, "revisitations" au sens quasi biblique du terme.

De plus, et c'est là que réside à mon avis, le noeud de la perversion à double tranchant qu'elles permettent: d'une part elles offrent le "grain à moudre" (puisque s'exprimer ainsi est à leur mode) aux élites qui n'ont plus qu'à se servir de nous et de nos oppositions à un monde établi et dicté par eux et leurs besoins, pour en faire leur pain quotidien en forme de contrepied systématique et non pas dialectique au sens pluriel et vivant de ce terme, par flemme tout autant que par veulerie et malhonnêteté intellectuelles.

Et second problème majeur donc: elles louent l'inaction, en particulier sous la forme d'idolâtrie, de béatification et de constructions d'arrières-mondes permettant de mettre entre parenthèses les frustrations et les insatisfactions visiblement "promises" par celui d'ici-bas puisque le statu quo est le résultat de cette inaction tant intellectuelle que dans l'action concrète Ce faisant ils prônent un vivre-ensemble qui ne concerne qu'une élite, le reste des gueux devant se contenter de cadrer, de prendre acte dans une résignation en forme de fatalité et de soumission, et de "croire" que plus tard ou au-delà, invisiblement donc, tout changera enfin et l'égalité tant plébiscitée mais foulée aux pieds se verra enfin accomplie par on ne sait quel miracle on ne sait où ni quand .....

Ce faisant on dénonce beaucoup les apocalypses, jamais les paradis infernaux .....

Et c'est ainsi que se meurt l'élan révolutionnaire concret des peuples, qui se voit le plus souvent étouffé dans l'oeuf (puisque c'est une autre de leur façon de faire de la sophistique en forme de quicaillerie). Ainsi que par les milices que les élites ont à leur disposition. Milice dont font partie tous ces flics du virtuel qui étouffent chaque jour la révolte dans une sagesse de pacotille. Et c'est là que se "fonde" la raison d'exister de toutes ces sectes et salons de pacotille qui ne vivotent que grâce à des pseudo-révolutionnaires surfant sur un humanisme de pacotille.

Et c'est tragique.

Au sens fort du terme.

Ce sont les électrons libres qui sont les plus beaux à mes yeux .....

Et çà ne date pas d'hier .....

Pas vraiment!

Seul un regard et un esprit critique nous sauveront de toutes ces charlataneries et de toutes ces adorations de pacotille ....

Il s'agit de se risquer à l'impopularité comme on se risque à rester lucides malgré l'appel des sirènes célestes et de leurs macs et néo-macs de toutes paroisses  ....

Ce en quoi Rousseau supporte à son tour nombre de nuances concernant son soit disant état de nature idyllique.

Celui qui naît sans bras ou sans jambe est-il égal à celui naît sans handicap?

L'homme des montagnes court-il autant de danger que l'homme des plaines?

L'homme vivant dans une période de glaciation court-il moins de danger que lors des périodes d'accalmie?

Rousseau et son côté bisounours ..... mais que les écolos de pacotille prisent tant aujourd'hui.

Après tout c'est très arrangeant et très commode de citer Rousseau et tous ces auteurs à la mode qui semblent faire tourner l'histoire de la Terre dans un sens attendu .... même si celui-ci n'a rien à voir avec la réalité crue.

Et pas davantage avec l'histoire de la Terre et du monde d'ailleurs.

Ce jeu des inversions de clochers est très prisé en ce siècle.

Tous les opportunistes s'y retrouvent et surfent ensemble sur cette vague qui n'exige aucun effort réel.

C'est l'art de la facilité dans toute sa "splendeur".

L'humanisme de pacotille est une moraline inversée.

L'obcène n'est qu'une religion inversée.

En plus ils s'auto-proclament poètes, ils se congratulent de leurs multiples talents, dont un quelconque talent littéraire, alors même qu'ils ne pondent que de la daube, une infâme bouillie féérique complètement tarte.

Oui, ce ne sont que d'obscurs obscurantistes qui mènent la belle vie et salissent les "gueux" de ce monde tant ils sont bouffis et frustrés, pervers et sots.

D'Alain X aux ésotériques, en passant par tous ces sophistes bouffis d'ambition sans le dire, au point d'éteindre toute libre expression autre que la leur en clan, des sectes aux madame je sais tout mais je dis que je ne sais rien parce que la fausse modestie  et l'ignorance soit disant savante font on ne peut plus chic et bercent des imbéciles vite acquis à l'ego en forme d'hubris vaniteux et sots; c'est là tout votre monde dans lequel il manque ..... le monde en mouvement et son infinie richesse.

Pauvres vous êtes, si pauvres en rélaité: et voici pourquoi vous n'avez de cesse de piller les autres, pour vous gaver à peu de frais.

Comme le sont vos univers de pacotille, vos humanismes qui n'en sont pas.

Basta!

Les jeunes ne pensent pas à la multiplicité des plaisirs, à part chez les bobos et les héritiers à la Sardou féérique, ou chez les philosophes coupés du monde qui le réajustent et l'inventent pour coller à leurs idéologues des cavernes pour éliteux.

Beaucoup de jeunes sont au chomage, au RMI, ou encore sont des travailleurs pauvres.

C'est toute la différence entre un philosophe qui vit de moraline dans un salon de pacotille, se gavant de chocolat délétère et celui qui contemple le monde sans fard.

L'amer est du côté du miel et du chocolat de pacotille.

Il faut laisser tranquille les cancéreux donc si j'ai bien compris.

Là se love la vraie tendresse du monde et la lucidité partagée entre tous et non pas dans un salon d'abruti.e.s fini.e.s sous l'égide de tartampions et de lucioles infâmes voisinant avec des auteurs d'extrême-droite.

Zoulèche, il n'y a plus rien à gratter ici, à gâter, à délirer, à comparer.

Toi et ton ego sur-dimensionné caressé par les imbéciles dont tu es entouré, n'ont jamais eu de consistance ici dans ce petit havre de paix qui a survécu à ton harcèlement de cafard dans l'amour de toutes ces personnes adorables sur lesquelles vous crachez sans cesse pour que règnent des tyrans et leurs putains de l'expresssion narcissique.

Perversion des êtres dans une cour de miracle pour nantis imbéciles.

Quelle merveilleuse journée ....

J'ai super bien avancé et je pense que ma petite Anne Marston sera terminée demain.

Bonsoir.

:-)

Quelle joie de retrouver mes trésors anciens.

Pour les ignares, rien à voir avec la religion.

J'ai écouté Kay, et même des nanas que j'aime pas mais qui brodent ces ouvrages magnifiques. Comme j'aimerais pouvoir les voir en vrai avant de les broder. Je suis sûre que je passe encore à côté de chefs-d'oeuvre dont je ne soupçonne pas même la beauté, les couleurs, tant les écrans sont trompeurs. Et ce malgré vingt-cinq ans passés à les broder. LA culture des samplers est infinie. Heureusement qu'il y a Youtube, le moins pire on va dire, avant de se lancer, de faire des choix.

J'ai agrandi ma culture, noté tout plein de petites cogitations non transcendantales qui viendront développer mon recueil A L'ombre des samplers en fleurs.

Et en même temps j'ai rempli mon petit panier en osier avec quelques trésors urgemment urgents.

Bien qu'ils le soient tous.

Une journée de paix profonde volée au harcèlement des curetons et des abrutisseuses des sectes.

Où on sent la culture nous dépasser sans possession ni appropriation, loin des récupérations de cloches et de prés salés.

çà fait un bien fou.

BASTA!

Chers ami.e.s, c'est avec un noeud dans la gorge, le coeur serré, étranglé et amère, que je vous annonce officiellement qu'ici il n'y a que philo cette discipline pour sorcières donc, et que vous avez donc rendez-vous par conséquent logiquement pour votre cours de sectes divines avec la diva génuflexive du vivre ensemble entre bigotes et macs.

Ah là là lorsqu'enfin les frontières s'abolissent d'elles-mêmes, queue ne dieux meurent (mot-valoche ou à peu près, approxiativement n'importe quoi encore donc) plus que l'énergie qui circule de la sphère barique au pipeau de Notre-Dame, tout est beau, tout est jeune, tout est renouveau. C'est le printemps sur la table de la mortadèle dans un tableau baroque où s'emmêlent les funanbulesques culbutes en publiques, les hymens vierges, euh pardon, lapsus (révélateur one more) les horizons déchi-queuetés de la transhumance des aboiements sola-sub-lunaires des extases inter-galaxiques dans la clémence des Tombstones que l'on vient chercher pour recopier le tintamarre des blés coupés à ras le sourire narquois de Van Gogh affublé d'Artaud pour cette frime maudite qui fait jouir le béat dans la sombritude appauvrie de tout ce qui restait, pantelant comme une raie de lux sur le parquet en vélux des saisons de la diablerie manquée des coquelicots saignants comme un steak sur la table d'une madone dont les nichons sont tombés tels un cheveu sur la soupe de maman fion et papa trou-fion.

Allelourah!

Il est de multiples sens cachés dans ce texte d'écriture automatisée.

Si vous ne comprenez pas, courrez chez le psy: aussi vrai que les adeptes de l'absence de sens passent toute leur vie virtuelle à en rajouter.

C'est leur job de servir les autels et la messe.

Reste plus qu'à célébrer un monde branlant en perpétuel mouvement mouarff!

Super! Vive l'émancipation de pépé (et pépée?)!