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A l'ombre des samplers en fleurs

25 août 2020

Et se fader des gens qui s'écoutent parler nuit

Et se fader des gens qui s'écoutent parler nuit et jour pour apprendre à vivre aux autres, ce n'est pas bon pour le bonheur.

C'est comme pour le PN: en face de tous ces charlatans, i ln'y a qu'un seul réflexe sain: fuir!

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25 août 2020

Assez de connerie. On n'en peut plus.

Assez de connerie.

On n'en peut plus.

25 août 2020

Il n'y a pas de théories de la femme ou de

Il n'y a pas de théories de la femme ou de l'homme avec lesquelles les psychanalystes nous rebattent les oreilles.

Chaque femme, chaque homme, chaque relation (Montaigne) est singulière.

Il suffit de vivre, de s'enfoncer dans la vie sous toutes ses formes, pour éprouver ces différences et c'est heureux.

Les couples archétypaux sont des couples de zombies accablés par une mimèsis moribonde, se conformant en tous points aux dictats ambiants.

Les couples heureux, qu'ils s'agssent d'hommes ou de femmes, ou d'un homme et d'une femme, ont la malice dans leurs yeux qui pétillent.

Ils ont parfois 50 ans et plus et sont plus jeunes que les vieux croûtons de 17 printemps de merde.

25 août 2020

La vie, y compris la vie intellectuelle, est sans

La vie, y compris la vie intellectuelle, est sans cesse jaillissante, étonnante, d'une richesse à nulle autre pareille.

Tout dépend comment on la regarde.

Comment on choisit de la mordre à pleine dents.

Et je pense que l'on s'en rend d'autant plus compte avec la maturité parce qu'on en a fini avec le jeu infantile du paraître.

Tous les curetons sont obsolescents: ils ne connaîtront jamais la décomplexion des deux infinis et de toutes ces joies lovées entre l'infiniment petit et l'infiniment grand.

Et les relations muses-poètes font partie de l'obsolescence programmée.

Enfin une qui est joyeuse ......

25 août 2020

Pour la cruche brightandcoloured: niet, les

Pour la cruche brightandcoloured: niet, les femmes ne sont pas comme les fleurs.

Chacune est singulière et différente.

Et aucune ne ressemble à un ornement dans un vase posé sur une commode patriarcale.

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25 août 2020

- La mythologie et ses personnifications

- La mythologie et ses personnifications allégoriques tiennent davantage de la religion psychanalytique et de son hermeneutique psycho-rigide que de la réalité des sentiments humains.

Les familles constituées de deux mamans ou de deux papas n'ont pas plus de problèmes que la famille traditionnelle. Car en réalité, les personnes qui vivent ensemble ne cultivent pas de rapports totalitaires et autoritaires lorsque l'union est à la fois sentimentale, intelligente et à l'équilibre. 

 

Le psychanalyste est un élément extérieur qui vient le plus souvent se greffer sur des êtres en listant des problèmes qui n'existent pas avec des personnes équilibrées. Et cet équilibre n'a rien à voir avec le jeu des représentations patriarcales et son cortège d'intrusions et d'explications abusives tout autant que pédantes.

Mes parents n'ont jamais fait preuve d'autorité envers moi et pourtant je fus une petite fille presque trop sage.

Tout passait par le regard et les sentiments sans domaine exclusivement réservé au père ou à la mère.

 

Et c'est seulement lorsqu'un psy ivre de toute puissance et malade d'autorité vient saborder mon havre de paix en y transférant ses énièmes rengaines et problématiques que la sottise est étouffante.

Vous n'avez pas connu votre père: les femmes émancipées sur lesquelles vous vous vengez sans fin, n'y sont pour rien.

Vous avez grillé toute votre vie dans les délais et reports indéfinis de la vie comme tous les gens friqués fréquentant ces cabinets bardés de certitudes que sont les officines de ces gourous herméneutes que sont la plupart des psy réactionnaires, statiques et figés dans les mythologies patriarcales comme matriarcales.

Là où il suffisait de vous foutre un bon coup de pied où je pense, de fréquenter des potes et des copinettes simples et non pas simplistes et de vivre avec une femelle qui soit autre chose qu'une annexe trésorière de votre café philo pour bobos philosophes.

Ne rendez pas les autres responsables de votre vide affectif comme intellectuel.

De votre tyrannie de chaque instant.

Détendez-vous, respirez en dehors de vos sentiers de yoga balisés comme des chemins de croix et de certitude imbécile.

Et acceptez que les autres vous disent merde papy: comme amant de tes vérités, tout va de traviole parce que les hypothèses de départ sur presque tous les sujets sont artificiellement posées.

Basta.

25 août 2020

Manque plus qu'un bon petit PN à son pépère et le

Manque plus qu'un bon petit PN à son pépère et le chapiteau de cirque est complet: direction l'asile de la censure!

La religion, cet "asile de l'ignorance" (Spinoza)!!

25 août 2020

Entre celle-là et Denise la ve plus blanc que

Entre celle-là et Denise la ve plus blanc que blanc avec la fée intégrée à la bite, queue des lumières!!

25 août 2020

Toujours planquée derrière tes volets co

Toujours planquée derrière tes volets connasse?

25 août 2020

A TOUTES LES FIRYEL DE LA TERRE

25 août 2020

Et j'apprends çà aussi. Mais boudiou, Adèle c'est

Et j'apprends çà aussi.

Mais boudiou, Adèle c'est super difficile!

Faut dire aussi quelle artiste!

Et en fait toutes ses chansons sont super difficiles à jouer: fausse simplicité de la partoche.

 

 

 

25 août 2020

J'apprends à jouer çà aussi au piano. Je suis

J'apprends à jouer çà aussi au piano.

Je suis contente d'apprendre le piano à 50 balais, même si je préfère le violoncelle .....

 

Ce morceau est excellent pour apprendre à bien mettre en place la rythmique.

 

 

 

25 août 2020

PRENDRE LE THE AVEC MES FRERES DE TERRE

maroc-the-desert

25 août 2020

CHANSON D'AMOUR DU MONDE

L'une des chansons que j'apprends au piano.

:-)

 

 

25 août 2020

Non mais on dirait qu'à tout instant on fomente

Non mais on dirait qu'à tout instant on fomente le mal!

çà va connasse, t'es hallucinée ou quoi?

Occupe-toi de ton cul!

25 août 2020

Et occupe-toi de copuler avec GK. Dégage!

Et occupe-toi de copuler avec GK.

Dégage!

25 août 2020

A MAMAN ....

25 août 2020

LA MAISON DES MARGUERITES

Cette saloperie de curetonne étouffe mon écriture comme ma vie privée.

Elle ou le PN, ou tous ces mâles qui écrivent à la place des femmes, c'est idem!

 

Casse-toi Marie-Madeleine: tu ne comprends rien à l'écriture.

Va chez la fée qui a le droit d'écrire contrairement aux Antigone et ne reviens plus jamais.

 

Et embarque le phallus que tu trimbales de blogeu en blogue "féériques" soit disant.

 

Quant aux sectes, j'en ai aassez:je ne répondrai plus.

Perte de temps.

Autisme complet et définitif.

 

Philo et tout ce que je souhaite poster.

Ici c'est mon blogue et ma libre expression.

T'entends Marguerite: cesse de loucher dessus derrière tes volets de commère!

Votre vie est-elle si pauvre pour vous sentir le droit de régenter celle des autres?

Comment va ta vie conjugale connasse?

24 août 2020

A L'ETUDE: L'INVENTION DE LA MYTHOLOGIE

Aujourd'hui comme autrefois, chacun croit savoir qu'il n'est aucun peuple dont l'histoire ne commence par des fables ou avec la mythologie.

Le mythe a pour nous l'autorité d'un fait naturel. Et en matière de mythologie, chacun se sent plus ou moins chez soi, sans être contraint de choisir entre des histoires fascinantes ou merveilleuses et des façons de penser qui ne sont pas nécessairement les nôtres. Qu'importe au lecteur de mythes que le père Lafitau, en 1724, y dénonce des "idées charnelles"? En quoi se sentirait-il concerné par le jugement d'un jésuite relisant Plutarque au milieu des Hurons, sinon peut-être que tout ce divin poétique et fabuleux nous a donné tant d'agrément, de plaisir voluptueux, confessait Lévy-Bruhl en 1935, que nous l'avons laissé, au milieu de si vives Lumières, exercer sur nous pour ainsi dire tout son ancien empire, nous qui sommes vieux de quatre ou cinq siècles de mémoire et familiers de si vastes bibliothèques imaginaires? En fait, l'animal symbolique ou l'homme imaginant qui se cherche et se reconnaît dans les receuils de mythes, indigènes ou exotiques, n'est jamais étranger aux interprétations, tantôt intuitives, tantôt sophistiquées, qu'évoquent à son oreille des collecteurs sans prétention ou des mythologies réputés savants.

Depuis le XVIIIe siècle ce qui relevait alors du domaine de la fable, héros et dieux d'Ovide, chemine avec un discours de type herméneutique, des idées sur l'origine des fables, des manières d'expliquer les tracés du Panthéon ou pourquoi les Grecs de Plutarque et d'Homère se racontaient de semblables histoires.

La mythologie, quelle voix y entendre? Quelle pensée y découvrir? Est-ce un langage, le premier langage, celui d'une humanité dans l'enfance? La naïveté de l'ignorance ou la parole originelle? Le chant de la Terre ou la tragédie de la Nature? Le discours de sociétés primitives ou archaïques sur elles-mêmes? Est-ce le phénomène religieux supérieur, celui qui donne aux autres efficace et signification et dont les garants, au pays indo-européen de Dumézil, sont de graves administrateurs de la mémoire et de la pensée collectives? Ou bien une philosophie de nourrice, selon le mot de Tylor, Père fondateur de l'anthropologie?

Et y a-t-il une pensée mythique où toutes les formes de la culture sont comme vêtues et enveloppées de quelque figure issue du mythe? Ce type de pensée universelle comme l'esprit humain engendre-t-il indéfiniment de nouveaux récits selon les règles de transformation, dénombrables et sans défaut? Serait-ce la terre natale où la pensée philosophique prend conscience d'elle-même à mesure qu'elle réussit à s'en abstraire et à devenir conceptuelle?

Exige-t-elle une foi robuste? est-elle sauvage ou cultivée? Ou les deux? Décrit-elle le surnaturel? Vient-elle légitimer? Est-elle inconsciente, obligatoire, fondamentale sous l'apparence trompeuse du plaisir qu'elel déclenche dans l'imaginaire? Une ignorance mimant la profondeur ou l'essentiel qui s'ignore?

 

En pareil domaine, peut-être fallait-il choisir entre deux voies: ou bien penser la mythologie à coups de marteau, ou bien travailler en théoricien de "l'esprit humain", hors l'histoire et les généalogies abandonnées aux amateurs d'héraldique. Le parcours ici tracé, à chacun de le juger parmi d'autres possibles ou nécessaires.

Avec au départ un léger trouble: Claude Lévi-Strauss fondait l'entreprise des Mythologiques, une genèse de la pensée, sur l'évidence qu'un mythe est perçu comme mythe par tout lecteur dans le monde entier; et dans le même temps Georges Dumézil, publiant à l'aube de sa troisième vie Mythe et épopée, avouait qu'il n'avait jamais compris la différence entre un conte et un mythe. De quoi inciter un lecteur de "mythes" grecs à repenser la mythologie plutôt que de contineur à la raconter en jouissant de la complicité, ancienne et toujours reconduite, entre les Grecs et nous, les insulaires de l'Occident et de sa culture.

D'où vient ce savoir si flou que le même mot, celui de mythologie, désigne à la fois les pratiques narratives, les récits connus de tous, et les dicours interprétatifs qui en parlent sur le mode et avec le ton d'une science depuis le milieu du XIXe siècle? Pour quelle raison parler de la mythologie est-ce toujours, plus ou moins explicitement, parler grec ou depuis la Grèce?

 

Il ne s'agissait pas de réécrire l'Origine des fables, deux siècles et demi après Fontenelle, mais de penser une enquête sous la forme d'une histoire généalogique qui va des Grecs à Lévi-Strauss, et, réciproquement, de Lévi-Strauss aux Grecs. Autrement dit, c'était d'abord déconstruire la forme conceptuelle d'un savoir en apparence immédiat et légitime, en repérant les étranges procédures mises en oeuvre de Xénophane, le philosophe des commencements, à Fr.-Max Müller, inventeur de la mythologie comparée, et de l'historien Thucydide à l'anthropologue Tylor, également si confiants en leur nouveau savoir. Ensuite, c'était, en se demandant si la mythologie grecque est plus fiable que celel de nos savants, de découvrir que sa figure hétérogène, dessinée par des gestes d'exclusion, par des attitudes de scandale, depuis les premiers penseurs de la Grèce archaïque jusqu'aux héritiers des mythologues modernes, s'inventait lentement, diversement, entre les chemins de la mémoire et les tracés de l'écriture. Une archéologie du mythe invitait à conclure que la mythologie, incontestablement, cela existe, au moins depuis que Platon l'invente à sa manière; mais sans pour autant qu'elle dispose d'un territoire autonome ou désigne une forme de pensée universelle dont l'essence pure attendrait son philosophe.

Autres avancées: que le mythe est un genre introuvable, en Grèce et ailleurs; que la Science des mythes de Cassirer et de Lévi-Strauss est impuissante à définir son objet, et pour de bonnes raisons. N'avons-nous pas vécu, hier, l'illusion extrême que l'analyse structurale des mythes commence avec les Grecs pensant leur propre mythologie sur le mode de l'interprétation conceptuelle, ou encore que la pensée mythique en sa maturité accède, ici et là, à des logiques de formes, en se dépassant elle-même?

A coup sûr, il n'est pas question de prendre le deuil de tant d'ahistoires inoubliables, moins encore de priver qui que ce soit du droit de trouver sa mythologie où bon lui semble. C'est sur la légitimité d'uen science des mythes que nous sommes interrogé, autant que sur notre imaginaire et son inventivité entre les Grecs et nous, dans une histoire promise à un devenir dérisoire.

"Plus je deviens solitaire, plus j'aime les histoires, les mythes" (AristoteFr 668, éd. Rose)

Aveu d'un jour qu'il serait pédant de reprocher au théoricien de la Poétique, si étranger à ce que nous appelons la mythologie qu'il réservait le mot mythe à l'intrique bien faite, à l'histoire bien nouée par son inventeur. sans doute faut-il davantage penser au Aristote visionnaire plutôt qu'au Aristote vieux poupon, le visionnaire étant convaincu donc que les civilisations ont été sans nombre, et que, dans la nuit du Temps, des commencements en ont oublié d'autres, que toutes les inventions ont été trouvées une infinité de fois (Métaphysique, XII, 8, 1074 b 10-12 par exemple), et qu'enfin, de tant de cheminements effacés, subsistent seuls, fossiles ou vestiges, quelques proverbes, souvenirs d'anciennes sagesses, venus jusqu'à nous grâce à leur brièveté et leur justesse.

Pensées minérales où l'oeil écoute une rumeur sans âge; pierres de mémoire, sans doute plus précieuses en mythologie que les fantaisies d'hermès, la geste d'Asdiwal ou la mort de Ryangombe.

Et sans doute pour sauver la mythologie s'agit-il d'évoquer de manière implicite, l'égale inventivité de la mémoire et de l'oubli. Les brumes d'un voyage en terre méconnue n'excusent pas le manque de rigueur. L'oubli et la mémoire ont-ils vraiment vécu en parfaite union, aussi naturellement que Philémon et Baucis? Est-ce seulement aujourd'hui qu'est devenue si vive, si présente "la lutte de la mémoire et de l'oubli" dont parle Milan Kundera dans Le Livre du rire et de l'oubli, depuis que sont multipliées les sociétés ou les historiens sont enfin devenus des fonctionnaires et des bureaucrates officiels ;-), et où le combat contre le pouvoir, le vrai, le totalitaire, fait se dresser dans la nuit, des femmes et des hommes, répétant contre tout espoir les paroles de leurs morts privés d'écriture, de la plus matérielle, ou les vers fugitifs mais inoubliables des poètes interdits et assassinés?

Il n'y a pas de paradis ni pour la mémoire ni pour l'oubli. Rien que le travail de l'une et de l'autre, et des modes de travail qui ont une histoire.

Une histoire à faire.

(Marcel Detienne, Il était une fois in L'invention de la mythologie, notes du 24 août 2020)

24 août 2020

A L'ETUDE: L'ETONNEMENT PHILOSOPHIQUE: KANT

Lorsque la Critique de la raison pure parut en 1781, Kant avait 57 ans.

- Critique de la raison pure:

Le terme "critique" signifie que la pensée se met elle-même en question afin de connaître et d'évaluer sa propre portée. Le terme "raison" a lui aussi besoin d'être explicité. Kant appelle raison, dans sa première oeuvre critique, lapensée en tant qu'elle cherche à connaître, donc la pensée théorique développée par le sujet connaissant. Pour être tout-à-fait clair donc, il faudrait dire "Critique de la raison théorique pure" car il ne s'agit ici que de la raison en tant qu'elle produit de la théorie, et donc en tant qu'elle cherche à connaître. Quant au terme "pur", il y a"un usage spécifiquement kantien de ce mot: il signifie que la critique traite de la raison en tant qu'elle ne doit rien à l'expérience, en tant qu'elle ne puise qu'en elle-même, en tant qu'elle n'est en aucune façon mêlée à des résultats empiriques, à des données provenant des sens. L'objet de la critique est donc la forme pure de la pensée, telle qu'elle est avant l'expérience et qu'elle conditionne celle-ci. Kant se sert encore d'un autre mot, dont le sens est à peu près le même que "pur": c'est le terme a priori, par opposition à a posteriori. Est a priori ce qui se trouve dans l'esprit avant toute expérience; est a posteriori ce qui provient de l'expérience.

Ainsi la Critique de la raison pure se donne-t-elle pour tâche l'examen de la pensée théorique par elle-même, en tant qu'elle contient de l'a priori.

- Critique de la raison pratique:

La raison est dite pratique dans la mesure où elle concerne l'action: décision, choix, comportement. Parallèlement à ce qui vient d'être dit à propos de la "Critique de la raison théorique pure", le titre complet serait ici: "Critique de la raison pratique pure". Est dit pratique la raison qui décide, en vue de l'action, quel est le comportement moral et donc la raison qui dit quel est mon devoir, ce que j'ai obligation morale de faire (sollen). Elle procède à un examen critique d'elle-même pour découvrir son sens, sa portée, ses possibilités et ses limites. Elle doit aussi, par cet examen, tirer au clair ce qu'il y a en elle qui ne provient pas de l'expérience, donc ce qui est en elle a priori ou pur. La Critique de la raison pratique, c'est donc l'examen de la raison en tant qu'élucidation morale de la vie pratique pour autant que celle-ci contient de l'a priori.

- Critique du jugement:

Il faut d'abord expliquer ce terme de jugement (Urteil). En logique, il désigne tout énoncé reliant deux concepts. C'est seulement à partir du moment où nous énonçons un jugement que nous pouvons nous demander si ce que nous disons ets vrai ou faux. Si nous disons "table", ce n'est ni vrai ni faux. mais si nous disons "la table est en bois", c'est soit vrai soit faux. Cette table est en bois constitue un jugement. La Critique du jugement examine donc la nature de la raison en tant qu'elle est faculté de porter des jugements; ou plutôt, certaines sortes de jugements sur lesquels il faudra revenir.

(Jeanne Hersch, Kant in L'étonnement philosophique, notes du 24 août 2020)

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