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A l'ombre des samplers en fleurs
26 août 2020

Le problème lorsqu'on accueille des navets

Le problème lorsqu'on accueille des navets anonymes chez soi, c'est qu'on se croit autoriser à supposer chez ses cibles préférées des pensées qui ne sont pas celles de la proie du navet qu'on accueille mais celles de ce navet justement.

D'intersectionnalité il n'est pas dans ce petit havre de paix. Pas davantage que je ne crois à la mythologie de l'identité nationale, je ne crois à celle des races ou des genres. Et lorsque j'écris que les femmes sont toutes singulières, je ne parle pas de ces différences sociétales qui séparent. Mais de ces micro-différences subtiles mais essentielles qui font leurs personnalités, leurs caractères.

Et ce même si je ne sais pas résoudre de façon suffisamment satisfaisante cette réalité-là par exemple qui fait que dans une société raciste, si on écrit Firyel et son nom arabe que je garde pour la vie privée sur son CV, on a infiniment plus de chance de voir voleter son CV à la poubelle que si on s'appelle Pierre ou Jacques Dupont.

C'est-à-dire que je ne suis pas comme vous: lorsque je ne sais pas répondre de façon satisfaisante à mes yeux, je pratique l'épochè sceptique en attendant de creuser encore et encore toutes ces problématiques qui me chiffonnent.

Mais en aucun cas je ne réponds de façon anticipée et projective, pressé par l'envie de satisfaire un morpion délétère.

Un grand manque d'intelligence  que de ne pas même relever ce besoin pathologique de cancaner dans les intermediaires pour délirer ensemble et se sentir sans doute .... glorieux et victorieux parmi les rumeurs, toujours les mêmes émanant du même triste sire.

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