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A l'ombre des samplers en fleurs
23 août 2020

Vous n'imaginez pas à quel point cette journée

Vous n'imaginez pas à quel point cette journée fut belle ......

Parvenir à écouter ce que l'on veut, à lire ce que l'on veut, à écrire ce que l'on veut, sans que des furies et leurs mâles se jettent sur votre univers pour le saccager ou le récupérer aussitôt, tout de travers de préférence.

Ces musiques sublimes qui appartiennent à l'humanité sont des trésors, qu'on soit croyant ou pas n'a aucune importance.

Ces paysages peints et reproduits par OBEH, Zolotoe Runo, Riolis et bien d'autres, ces icônes reproduites par Riolis et quelques autres, ont agrandi mon paysage mental au cours de ces trois dernières années, prolongeant les découvertes de mon enfance, et ce n'est que du bonheur de partager toute la culture du monde, d'ouvrir son esprit à d'autres façons de sentir, de cogiter, de se représenter le monde et ses vagues, son mouvement perpétuel de l'infiniment petit à l'infiniment grand.

 

Bien sûr demain il y aura à nouveau le clapet génuflexif qui tue toute énergie; il y aura toutes ces bouches à merde qui ne supportent rien; rien d'autre que le "la" dicté par leurs tyrans-gourous et leurs imbéciles de pacotille.

 Mais nous aurons profité aujourd'hui et à l'inverse des muses, comme les mâles, nous serons parvenues à ouvrir tous les livres du monde loin de la terreur intellectuelle.

Eux écrivent peinards tout ce qu'ils veulent depuis l'aube de l'humanité.

Nous avons tant d'avance et tant de retard à rattraper.

 

Ils font de nous des malades pour nous ralentir.

Ils disent que notre job, c'est muses ou danseuses du ventre.

Que la toile qui nous revient, c'est celle de la Thaïlande virtuelle parce que nous choisissons la philo et quelques sujets graves, et non pas la poésie sectaire qui nous endort.

Ils disent aussi que nous avons un fichu caractère et que nous ne sommes pas communistes, que nous ne partageons rien, alors même que  ous ne demandons jamais rien et qu'ils s'inspirent chaque jour chez nous et non pas chez leurs muses attitrées gavées d'or et de compliments.

 

Mais je vais rattraper ce temps perdu à comparer des femmes qu'on ne saurait comparer.

Et je vais garder ce fichu caractère qui n'est qu'une volonté farouche de ne pas composer avec l'inommable.

 

On trouvre toujours tout normal lorsque la normalité sert nos intérêts.

Mais le plus souvent, cette normalité est pathologique, ou au moins très malsaine.

 

Mes chéries, je vous le dis tout de go: on peut refuser le job de muse et se sentir belle malgré les ordures que tous ces gens écrivent parce que nous sommes en avance.

Ou plus excatement parce qu'ils ont tant de retard, ensemble.

Bonsoir.

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